pour le mois de mai 88 visiteurs qui sont venus me dire bonjour

    25 mai 2007

les prévisions du mois 158 personnes auront visité mon site. ce ne sont pas 158 personnes qui sont venues voir, mais 158 pages. non , c'est reellement 28 personnes.

    merci

un texte va arriver sur le printemps

il est arivé...

Mai 68, une date qui a fait trembler l'édifice du système capitaliste et qui a fait peur au PCF ( voir le livre de Sartre " les communistes ont peur de la révolution").

40 ans plus tard, les travailleurs bénéficient de retombées. Les Comités d'Entreprise, l'augmentation des salaires ( 30 %, environ), la reconnaissance du droit syndical et des salariés.

Il est vrai que Mai 68 fut pour certains un moyen de grimper l'échelle sociale, certains sont devenus patrons ( July, ..)

Pour conclure, je reprends un écrit de la revue 3germinal" de Givors, rappelant qu'après la commune de Paris, la résistance s'est reconstituée, grâce au parti ouvrier.

Après dimanche, on rentre en résistance.

           4 mai 2007

Moulin de Lavaure, un camp pendant 20 ans...

Juillet 1975, après un long voyage en car, avec des personnes que  je côtoyais pour la première fois. Un souvenir, une adolescente qui avait à une main 2 doigts, avec un énorme doigt de la largeur de plusieurs doigts et un petit doigt. Un chemin, très pentu, le moulin finit le chemin. Premier repas, dans le réfectoire, je n’ai pas beaucoup mangé, j’avais peur. La vaisselle fut faite par l’équipe animée par José (actuellement comptable du service et épouse de J.yves). Quand je deviens directeur, à partir de 1980, le réfectoire n’a jamais accueilli de participants pour manger. Nous couchions sous tente.

 Le lendemain, les équipes installent leur lieu de vie. En août 1976, nous avons construit une table, aidé par Pana, animateur chypriote,  avec ses bancs.

Les adolescents allaient chercher en cuisine, les ingrédients, pour confectionner le repas, sur des feux de bois. En 1984, des réchauds à gaz remplacent les feux de bois.

Nous nous  douchions dans une maison alimentée par un chauffe eau à gaz de campagne. L’eau pouvait passer de froid à chaud.  Le vestiaire était une toile de tente de l’armée.

Nous partions 3 jours en camp volant, où nous étions autonomes. 2 années, nous avons campé à côté d’un garage sur la route de Périgueux. Un matin, suite à une nuit d’orage, j’ai entendu un tracteur. Le garagiste voisin, nous amenait du bois sec, pour les feux. Les adolescents étaient aller voir le voisin.

La nuit, après le coucher des enfants, nous nous retrouvions dans la salle du haut, avec une cheminée qui trônait. Nous échangions sur la journée, sur le lendemain. Le 5 éme repas continuait la journée. Souvent, un animateur entonnait une chanson, parfois accompagné par une guitare. Brassens, Brel, des chants de camp musicalisaient la soirée.

Lavaure est le lieu des veillés. Nous les préparions les veilles, les équipes allaient chercher du bois dans la forêt. Dans les années 88/90, alain et moi  creusions les rondins, pour monter un feu de camp. Une année, alain a préparé 50 flambeaux pour la veillée. Le soir, ils furent allumés, les équipes descendirent de leurs lieux de vie, chaque adolescent jetait leur flambeau dans le feu et la veillée commençait par un chant scout.

Quand j’étais animateur, je racontais « chiwawa  se réveille, nous faisions Ah..,  .. ».

Lavaure fut la vie, durant ces 16 ans de direction, des amis sont partis, Mouloud, animateur algérien,  Marcel, premier directeur des camps pour handicapés des éclaireurs de France, Michel venu avec sa femme  en 1983,  les participantes, Laetitia morte à l’hôpital et Marie claire, décédée la veille du départ.

Lavaure a été possible grâce au soutien de Françoise et des enfants. Très jeune, Olivier, Romain, Marjorie  prenaient en charge des activités, ils étaient des plus. Francoise cuisinière, infirmière toujours présente servait de relais, d’écoute et de soutien.

Il est difficile d’oublier nos amis de Dordogne, Claude, adjoint du Bugue et Jacques, capitaine des pompiers, les frères Rey, transporteur, René de la Gélie,  Kleber de la Malinie, René et Firmin, paysans habitants en haut du chemin, le moulin de Souffron.

En 1996, suite à l’inondation du moulin, nous quittions Lavaure.

L’aventure éclés continue Larodde, St André le gaz, Ste Florine, demain en 2006, l’Auvergne.

                        JPierre Meyer

Les petits Meyer devenus grands, disent :

«  nos plus belles vacances c’étaient Lavaure, quand on sera riche, on achètera Lavaure, s’il faut s’exiler, on prendra le maquis à Lavaure ».

Quel dommage, de ne pas avoir eu des couchages en dur à Lavaure, pour  faire ce que nous faisons actuellement, des petits séjours etc…

Aucun d’entre eux n’a été animateur à Lavaure.

Nos enfants ont respiré l’air de Lavaure depuis leur plus jeune age 4 mois ( Olivier) qui au fil des années est passé de la construction de cabanes, au ravalement de la façade du réfectoire puis à « je regarde les animatrices sous la douche et je dis à mon frère Romain vas dormir c’est pas de ton âge » à l’explosion de pétards dans les bouses de vaches.

5 mois ( Romain et Marjorie) pour le premier il suivait son aîné de prés en se distinguant par de superbes allergies aux sauterelles Géantes de la Dordogne !!!  Quant à Marjorie très très insomniaque durant 2 étés, elle allait vérifier si les pétards explosaient et se retrouvait avec un masque de beauté à la bouse de vaches périgourdine et les deux grands bêtes étaient morts de rire, 2 mois ( Thibault) qui le matin de l’arrivée des participants s’est fait tirer les cheveux à l’âge de 14 mois, il restait en retrait par la suite, il s’est beaucoup trempé dans les éviers de la cuisine et dans la pataugeoire et 15 jours ( Manon) la mascotte du cru 1994 chaque anim voulait la porter quand elle pleurait, coup de bol c’était une vraie braillarde.

J’ai fait connaissance avec le Moulin de Lavaure en août 1976, j’ai aimé, j’aimerai revivre un mois d’août en Dordogne. Françoise

La plus belle bringue à faire serait de retrouver les quelques 800 animateurs(trices), que nous avons côtoyé et qui sait quelques participants !!! Mais en oubliant les SAR (sert à rien bien sûr) et de tous se retrouver au moulin de Lavaure.

                        Françoise meyer

Je soutiens la candidature de José Bové comme d'autres Vert. Je suis  pour une candidature à l'élection présidentielle :

 - unitaire,  

- altermondialiste, 

 - antilibérale,  

- antiproductiviste.

 L’Écologie n'est pas compatible avec le libéralisme. Nous avons ancré à gauche l'Écologie en 1995. Aujourd’hui, Dominique Voynet est la candidate du parti, mais nous avons besoin d'une candidature unitaire de la gauche anti libérale, non celle d’un parti.

 Le dogme de la croissance n'est pas compatible avec notre remise en cause du  modèle de développement dominant.

 Dans   la CHARTE des collectifs du 29 mai, les copains ecrivent  « Ils baissent le coût du travail, ils  désengagent les entreprises du financement de la protection sociale et entreprennent une baisse généralisée de la fiscalité sur le capital. À l’échelle planétaire, comme de celle de l’Europe, ils cassent la solidarité et amplifient le dumping social, fiscal et environnemental.

 Un préalable  à une politique alternative en matière d’emploi est la suppression des dispositifs libéraux : abrogation du contrat nouvelles embauches (CNE) et de la loi sur l’Egalité des chances (apprentissage à 14 ans, travail de nuit dès 15 ans, clauses de suppression des allocations familiales en cas d’absence), fin des cadeaux fiscaux et sociaux faits aux entreprises, dont aucun n’a été efficace pour créer des emplois, retour sur les entorses à la durée légale du travail. »

 Je reprends l'appel de Vert Ekolo, dont je fais parti.

La multiplication des crises politique, économique, sociale, écologique et institutionnelle, impose des choix clairs en accord avec les idéaux des Verts. Pour cela, nous appelons à une rupture assumée avec la politique d’accompagnement dans laquelle les Verts se sont perdus, favorisant ainsi la marginalisation de l’écologie politique.

Nous devons dès aujourd’hui, commencer à envisager une autre société, qui soit digne de la devise  « Liberté Egalité Fraternité ».

 Nous ajouterons à ce fronton la Justice, la Solidarité et l’Alter mondialisme.

 Les Françaises et les Français peuvent donner ou redonner leurs lettres de noblesse à ces mots, en prenant en main les véritables URGENCES et  le long terme.

 - La France doit répondre à l’urgence environnementale

 - La France doit répondre à l’urgence sociale

 - La France doit répondre à l’urgence économique

 - La France doit répondre à l’urgence constitutionnelle et démocratique

Nous l’avons tous démontré lors des dernières élections : l’union fait la force quand les multinationales et les intérêts privés veulent nous priver de tous nos acquis. Nous pouvons gagner !