Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
10 septembre 2009 4 10 /09 /septembre /2009 12:19
Partager cet article
Repost0
10 septembre 2009 4 10 /09 /septembre /2009 11:48
Contractualisation” : voici le projet de l’industrie laitière pour ligoter les paysans éleveurs laitiers
<http://www.reseauxcitoyens-st-etienne.org/article.php3?id_article=1820>
j'ai telecharger le document
 

C’est un document de la FNCL - Fédération Nationale des Coopératives Laitières. Des coopératives qui par concentrations successives ont échappé aux paysans, sont devenues de grands groupes, et se sont moulées dans la logique du système.
D’autres informations indiquent que le même plan serait en discussion chez les LACTALIS et autres grands groupes privés de l’industrie laitière. Et au ministère de l’agriculture. Malheureusement, une organisation paysanne : la FNSEA, participe à ce scénario...

Que dit ce document ? Que sera abandonnée toute maîtrise publique des volumes de lait produits (les quotas européens et par pays, notamment). Chaque paysan fera face individuellement à l’industrie laitière.

Passé les 4 pages sur les tanks à lait (réfrigérateurs pour stocker le lait avant ramassage), on passe aux choses sérieuses :

-  Page 9 : quantités à livrer :
“chaque coopérateur devra livrer la quantité de lait pour laquelle il se sera engagé...”
Et surtout, page 16 : “ gestion des volumes” :
“la réflexion principale (...) a porté sur l’articulation volumes/prix dans une perspective de dérégulation à terme du marché du lait” (...) “favoriser la mise en adéquation des volumes apportés par l’ensemble des producteurs avec les besoins de la coopérative, eux-mêmes liés au marché”.
Un volume d’objectif sera contractuellement fixé pour une ou plusieurs années. (page 16). Avec des objectifs de livraison mensuels ou trimestriels.
En cas de désaccord, pénalité.
En cas de respect des objectifs saisonniers, prime. Sinon, pénalité (pénalité si dépassement, pénalité si insuffisance de production par rapport à l’objectif)

-  Page 17 : trois tranches...
Les volumes sont répartis pour chaque producteur en trois tranches, A, B et C...
“Les volumes C sont rémunérés sur la base des prix de dégagement.”

-  L’intégration
Page 22 - obligation d’approvisionnement auprès de la coopérative.
“(...) elle doit être respectée et ne peut être facultative ou partielle.”

“Engagement d’approvisionnement - L’adhésion à la coopérative entraîne pour les associés coopérateurs l’engagement de s’approvisionner totalement auprès de la Coopérative ou par son intermédiaire, en produits d’alimentation de leur cheptel laitier, en agro-fournitures, en matériel de laiterie, en produits de nettoyage de la vaisselle laitière, et en toutes fournitures nécessaires à la production faisant l’objet de leur engagement ...”
Ou encore : “L’adhésion à la coopérative entraîne pour les associés coopérateurs l’obligation de se procurer, auprès de la Coopérative ou par son intermédiaire, la totalité des produits, objets et services nécessaires à leur exploitation et qu’elle est en mesure de leur fournir. Des engagements particuliers d’approvisionnement ayant le caractère de “conventions de campagne” peuvent être proposés aux associés coopérateurs.

Page 23 - La coopérative pourra se payer sur le montant des livraisons de lait ! (“le montant correspondant aux facturations aux associés coopérateurs des approvisionnements ou prestations pourront être prélevés par compensation sur le règlement des livraisons de lait du mois de facturation.”)
Si problème pour assurer, la coopérative n’est pas responsable.
Si retard de paiement du paysan, pénalité.

Tout est prévu, même la ruine. Et c’est tout un symbole que ce document s’achève sur :
“En cas de saisie (du paysan ruiné, et s’agissant des marchandises et matériels vendus par la Coopérative et non encore payés par le paysan), l’associé coopérateur s’engage à prévenir le saisissant de l’existence de la clause de réserve de propriété au profit de la Coopérative”...

Voilà ce qui est en train de se concocter dans le dos des paysans.
Après n’avoir eu aucun mot à dire sur le prix auquel lui sera payé le lait, après avoir payé toutes les pénalités et après avoir payé tous les "approvisionnements" obligatoires, que restera-t-il au paysan en rémunération de son travail ? Et en pouvoir de décision sur son travail et la vie de la ferme ?

"L’entreprise ou la coop avec laquelle vous signeriez un tel contrat prendrait la maitrise des éléments stratégiques de votre exploitation : la collecte du lait (si elle veut, quand elle veut, en fonction de ses besoins), mais aussi les approvisionnements (aliments...)" dit la Confédération Paysanne de la Loire.

C’est un projet ultralibéral et totalitaire.

Partager cet article
Repost0
10 septembre 2009 4 10 /09 /septembre /2009 11:45
Partager cet article
Repost0
28 août 2009 5 28 /08 /août /2009 12:49
c'est malheureusement vrai...
Partager cet article
Repost0
25 août 2009 2 25 /08 /août /2009 18:13
Partager cet article
Repost0
25 août 2009 2 25 /08 /août /2009 17:37
Partager cet article
Repost0
25 août 2009 2 25 /08 /août /2009 12:09
Urgence soutien aux paysans producteurs de lait
La Confédération Paysanne a installé une ferme
place Jean Jaurès à St-Etienne
Pétition à signer, et réunion d’information sur place ce mardi 25 août à 20h...


Depuis mercredi 19 août, Les paysans de la Confédération paysanne de la Loire et du Rhône ont installé une ferme au coeur de St-Etienne, vers le kiosque de la Place Jean Jaurès. Actuellement, 7 vaches y sont, une nouvelle est ajoutée chaque jour. Ce lundi 24, un camion de lait de la SODIAAL a été détourné et amené sur place, dans la grand-rue.

Pourquoi cette action ? Parce que le lait est payé actuellement aux paysans 260 euros la tonne (environ 0,26 euros le litre) alors que le coût moyen de production est de 350 euros, soit une perte de 90 euros par 1000 litres, et chaque mois une perte mensuelle de 1000 à 3000 euros pour la plupart des 2000 paysans éleveurs laitiers de la Loire. C’est un étranglement, qui mène à un nouvelle vague de disparition de fermes.
Au bénéfice de qui ? Des grands groupes de l’industrie laitière. Et des groupes de la grande distribution, qui vendent le litre de lait – écrémé – plus d’un euro...
Le moyen de provoquer cet effondrement des prix a été d’organiser une surproduction en augmentant (en attendant de les supprimer totalement en 2015) les quotas de production existants en Europe. L’excédent est utilisé pour casser tous les  prix...
En plus de celui de faire de gros profits, un des objectifs de l’opération est de restructurer la filière laitière, en supprimant – pour ce qui est de la France – 30 000 des 86 000 producteurs de lait restants. Pour aller vers des usines à lait, dans certaines zones de France et d’Europe, avec des transports de lait par camions sur des centaines et milliers de kilomètres...

La “contractualisation” : Un plan d’assujettissement des paysans qui survivraient

Ce n’est pas tout. La Confédération Paysanne vient de révéler l’existence d’un document explosif présentant le projet que le ministre de l’agriculture, avec l’industrie laitière, se prépare à annoncer d’ici début octobre : imposer aux paysans la “contractualisation”, en réalité : l’intégration.
C’est une organisation de la filière laitière qui comporterait deux volets. D’abord, le (même) lait serait payé aux paysans selon 3 catégories : A, B et C, avec 3 prix : le 1er plus correct, le 2ème bas, et le 3ème dérisoire. C’est la laiterie qui déciderait mois après mois la répartition dans ces trois catégories du lait livré - obligatoirement sous peine de pénalités - par le paysan. Ensuite, le paysan s’engagerait à acheter à l’industrie laitière tous les aliments pour le bétail et tous les produits nécessaires à la production laitière (entretien etc...).
C’est un plan pour ligoter les paysans. Comme cela a été fait dans la production des porcs et celle des poulets, ils perdraient toute autonomie et deviendraient de simples exécutants (sans même un salaire garanti !).
Les paysans veulent conserver une autonomie. Ils demandent un prix rémunérateur. Et pour cela une maîtrise publique des volumes produits. Ils se battent pour une agriculture paysanne, liée à toute la société.

La solution de fond est bien entendu que les paysans et la société reprennent en mains la distribution des produits agricoles, développent toutes les formes de vente directe et de circuits courts – comme les AMAP, les magasins de producteurs, les marchés etc... - mais si ceci est en cours et doit être accéléré, c’est encore très minoritaire, l’industrie agro-alimentaire fait aujourd’hui la loi et plus de 90% de la distribution des produits alimentaires est contrôlée par la grande distribution et ses 6 centrales d’achat.
Si l’on veut mettre en place ces changements, il ne faut pas laisser supprimer les paysans actuels. Exigeons que des décisions politiques soient prises par les élus et le gouvernement !
Et défendre l’agriculture paysanne, c’est aussi agir pour la relocalisation de l’économie, pour la création d’emplois, et c’est lutter contre la crise écologique et le réchauffement climatique.

Pour le moment il est prévu que l’action en cours se poursuive jusqu’au 1er septembre, date à laquelle la commissaire européenne à l’agriculture, l’ultra-libérale Fischer-Bohl, qui supprime les quotas et affirme son objectif de restructurer l’agriculture en éliminant des paysans, sera entendue devant le Parlement européen de Strasbourg.

Les paysans font un métier d’utilité publique. Soyons solidaires !
- en allant place Jean Jaurès les rencontrer et signer la pétition de soutien
- en participant nombreux à la réunion d’information/débat qui aura lieu place Jean Jaurès ce mardi 25 à 20h

Au fil des jours, des informations et des photos seront disponibles sur le site des réseaux citoyens.
<http://www.reseauxcitoyens-st-etienne.org>
Partager cet article
Repost0
24 août 2009 1 24 /08 /août /2009 20:14
je suis rentré de mon camp
Partager cet article
Repost0
16 juillet 2009 4 16 /07 /juillet /2009 19:32
certains copains croient à un hypothétique positionnement de gauche D'EE. moi, je ne ne crois qu'à la liberté. j'aimerai demander au copain qui porte la Fédé, de ne pas la laisser crever. je ne crois pas au jourd'hui, à un PG qui serait notre guide supréme. je travaille avec des copains du Pg , au sein du front de gauche, sur la vallée du gier. ils ont un discours enveronementaliste je reprends ce que disait Martine dans l'huma le capitalisme cherche toujours à trouver un nouveau souffle, il nous annonce maintenant un capitalisme vert. Polluer et réparer, cela crée de nouveaux marchés. Nous devons critiquer ce capitalisme vert sans jeter le bébé avec l’eau du bain, en posant la question de la transformation sociale et écologique, en faisant des propositions cohérentes sortons de nos oeilliéres, pronons une ecologie radicale et libertaire je suis dégueulasse, je ne viens jamais au réunion de trvail en aout je serai en auvergne comme directeur bénévole d'un des Eclaireurs de france accueillant des enfants handicapes mentaux. Jpierre
Partager cet article
Repost0
14 juillet 2009 2 14 /07 /juillet /2009 14:33

un

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : le blog rouge et vert
  • : ecologie, en lutte, contre l'A45, au boulot...
  • Contact

Profil

  • meyer
  • moniteur éducateur,  animateur d'abord de 1975 à 1977, puis directeur bénévole de centre de vacances d'enfants handicapes mentaux de 1980 à 2010. tout cela avec les éclaireurs de France
militant altermondialiste  et surtout écologiste 
je souhaite lutter pour une société égalitaire
pour la rupture avec le capitalisme ! retraité
  • moniteur éducateur, animateur d'abord de 1975 à 1977, puis directeur bénévole de centre de vacances d'enfants handicapes mentaux de 1980 à 2010. tout cela avec les éclaireurs de France militant altermondialiste et surtout écologiste je souhaite lutter pour une société égalitaire pour la rupture avec le capitalisme ! retraité

Recherche