C’est dans la revue Contretemps. Cette dernière rompt avec l’unanimisme des cimetières et rappelle quelques vérités intéressantes dans son article « Quand Rocard préparait le tournant de la rigueur. »
Le « tournant de la rigueur », vous vous en souvenez peut-être, c’est le début, en 1983, de la contamination néo-libérale du parti de François Mitterrand, élu à la présidence de la République française en 1981. Un tournant qui aboutira, dès la fin de son premier septennat, à la mise au pouvoir sans contrôle de la finance qui caractérise notre époque.
Le protectionnisme légal accordé à la finance, et la dérégulation des marchés, apparaissent, avec le recul, comme la vraie mission historique des années 80 de la gauche de gouvernement européenne, à cette époque partout au pouvoir sur le continent.
Et Michel Rocard n’a pas démérité de ces socialistes et sociaux-démocrates qui ont « fait le job », dévolu à Margaret Thatcher et Ronald Reagan en d’autres pays.
Aujourd’hui, le parti de Sarkozy et Juppé ne s’y trompe pas, et lui rend hommage.